LE LAIT EN ALGERIE

Réunion du CIL en décembre 2012

Le Comité interprofessionnel du lait (CIL) s’est réuni, hier, au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en présence des représentants de l’Office interprofessionnel du lait (Onil) et des neuf comités régionaux interprofessionnels du lait (Cril), cela pour permettre aux acteurs concernés d’établir un état des lieux de la filière pour l’année 2012 et de se concerter sur les perspectives au titre de l’année 2013.

 

Rachid Benaïssa, le ministre de l’Agriculture et de Développement rural, a souligné qu’«on doit prendre toutes les mesures pour assurer notre propre production, et diminuer les importations de lait». Selon lui, la filière du lait est une filière très complexe par rapport aux autres filières agricoles, car elle touche tous les secteurs : la production, la transformation, la collecte...

 

C’est pour cette raison que tous les intervenants dans la filière doivent fournir des efforts pour atteindre le but tracé et créer une base solide afin de développer la production nationale avec un prix acceptable. L’Etat a mis en œuvre tous les moyens nécessaires pour encourager les éleveurs, «le soutien de l’Etat pour les éleveurs a été triplé ces dernières années, soit plus de 46 milliards de dinars chaque année». La filière qui a bénéficié de mesures incitatives, notamment en matière de collecte et d’intégration de lait cru, s’oriente vers l’objectif de satisfaction de la demande nationale, d’autant plus que sur les 5 milliards de litres de lait consommés annuellement par les Algériens – 137 litres/an/habitant –, 50% sont importés selon les déclarations du directeur général de l’Onil, Fethi Messar.

 

Les prévisions de 2012 devraient être clôturées avec une production de 700 à 800 millions de lait cru (250 millions en 2011), sachant que l’année 2012 a enregistré l’importation de 100 000 vaches laitières dans le souci de consolider le potentiel de la filière qui était estimé à 565 millions de litres en 2011, soit une progression de 42% par rapport à l’année précédente. Il s’agira, d’autre part, de porter les capacités de production par tête à 6 000 litres/an, à moyen terme, le niveau actuel étant de 3 000 litres pour la vache importée et de 1 200 à 1 500 litres pour la vache locale.

 

Source: "La Nouvelle République" du 17.12.2012



07/06/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 6 autres membres