LE LAIT EN ALGERIE

IFERHOUNÈNE: 885 mille litres de lait produits en 2012

Pour la campagne 2011-2012, la commune a produit 913,50 quintaux de viande rouge, 503 quintaux de bovine, 283 d’ovine et 128,50 de viande caprine. 

 

Elle a également produit 885 200 litres de lait, 479 200 de lait de vache, 81 000 de brebis et 325 000 de chèvre, selon Madjid Kaddour, conseiller agricole à l’APC. Si on répartissait ces productions sur les 17 000 habitants que compte la commune, cela nous donnerait une moyenne de consommation en viande rouge de 15 grammes par habitant et par jour, alors que la moyenne nationale est de 60 gr/ j, et la norme exigée quant à elle est de 200 à 400 g/ j).

 

 

En ce qui concerne le lait, cela nous donne une moyenne de consommation de 52,7litres par habitant et par an, la moyenne nationale étant de 140 litres/hab/an alors que la norme internationale est de 70 l/hab/ an). Ces chiffres prouvent que la municipalité d’Iferhounène est très loin d’atteindre l’autosuffisance en production laitière et en viande rouge. «  La commune possède un cheptel bovin de 643 têtes, dont 289 vaches laitières, ainsi que 2 112 caprins dont 1 100 chèvres et 1 945 ovins dont 1 660 brebis », ajoutera le conseiller agricole.  Contacté par nos soins, B.Y.M, éleveur de vaches laitière et responsable de la collecte de lait au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, nous dira : « Le 1er problème auquel sont confronté tous les éleveurs est la cherté de l’aliment du bétail qui est de 4 000 DA le quintal et la botte de foin est à plus de 600 DA. S’ajoutent à cela les produits d’entretien et de soins vétérinaires  ».

 

Concernant le lait, notre interlocuteur précisera : « Le prix de vente d’un litre de lait est de 34 DA, plus  12 DA de subvention par l’Etat ce qui équivaut donc à 46 DA le litre, alors que son prix de revient dépasse parfois la barre des 55 DA le litre ». M.A, un boucher au centre-ville, dira à propos de la cherté de la viande : « Elle est due aux prix élevés du bétail sur le marché, au prix du transport et de l’aliment, ainsi qu’à l’absence d’un abattoir à Iferhounène ».  M.H, un autre boucher dira : « ces prix sont également imputables au recul de l’élevage domestique dans la région ».
 

 

Madjid Aberdache

la Dépêche de Kabylie du 24/04/2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 



30/04/2013
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